JEUDI 6 JUILLET 2006

Je pars sous la pluie, il est maintenant 10H, la pluie ne cesse, j'en ai pour la journée et non, ça se calme.

Des bosses, encore des bosses et toujours des bosses,mais quel plaisir !

J'ai franchi mon premier col, ne riez pas au club, 674 M pour un début.

Ce col me fait soudain penser que je  ne vous avez pas encore dit un mot sur ma remorque, sur le plat elle se fait discrète, en descente elle participe, mais dans les côtes, c'est moi qui la tire pour mon grand malheur.

Je n'ai traversé que des régions boisées, pleines de bois, de lacs et de rivières.

A Hautun, pour la première fois, pause déjeuner, sur un banc dans un square, photos, et redépart pour Corbigny,

Mal quitté Corbigny, je suis sur une voie express, un automobiliste m'arrète à une sortie et me guide vers  Monceau les Mines, voie de  15 KM le long d'un canal, à l'arrivé orage violent mais j'étais déjà caché dans ma chambre.

Cool, il y a la télévision mais pas de douche.

Bonne nuit à vous,

Bises

VENDREDI 7 JUILLET 2006

Encore et encore une centaine,

Parti de Blanzy à 8H et quelques minutes en direction Cluny à 37 KM, et sachant, par le restaurateur, que des côtes il y aura.

Des bosses, des bosses et un nouveau col franchi.

Des photos toutes les heures, un agréable parcours en fôret, très peu de plaine, des montées de deux heures pour trente minutes de descente, je me sens voler.

Berzè le Chatel, je suis un peu timide, la route touristique doit être vallonée, l'audace, l'audace, j'ai bien fait de la suivre, oui, les côtes sont  longues mais en lacets et une grande descente vers Macon.

Là, je trouve avec l'aide d'un quidam le Dècathlon du coin, malheur, ô grand malheur, ils n'ont pas la pièce et ont bien reçu celle envoyée par Francoise mais ce n'est pas la bonne.

L'employé du magasin me fait savoir que le Dècathlon de Lyon en posséde 10 en stock.

Je voulais faire pause à Macon mais il est trop tôt, je peux encore rouler.

Je pars donc vers l'autre magasin à la vitesse vertigineuse de 14KM/H.

Vers  18H30, je décide de m'arrêter mais pas d'hôtel, bah, on va essayer le camping, ce sera pour moi une première.

J'ai un emplacement pour au moins 25 tentes comme la mienne, ça ira.

Je mange au snack du camping, me promène le long de la rivère et je vais me coucher ; de ce lieu il me reste un souvenir agréable, ces gens qui jouent aux boules autour de mon emplacement jusqu'à la nuit.

Cela m'a permis de faire ce rapport.

Bises à vous qui me suivez.

SAMEDI 8 JUILLET 2006

Réveil au chant du coq et de Ryan à 6H, pas de chance pour lui, j'étais déjà debout au lavage.

Je plie mon barda et je vais déjeuner.

Départ très tôt à 7H45, pas mieux que d'habitude.

Surprise, j'ai des invités dans ma sacoche de guidon, une quantité ènorme de fourmies qui s'attaquent à mes fruits secs, celles-ci ne retrouveront pas leur nid de sitôt, elles sont loin de chez elles, n'ont qu'a rentrer à pattes.

Il me faut rejoindre Lyon au plus vite, 300 KM sans un Dècathlon, et la, un max, alors confusion., qui aurait pensé qu'à Lyon, il y en ai trois, eh oui !

Arrivé à 12H30 dans le grand Lyon, je demande où trouver le magasin.

Un cyclo me renseigne, et me fait monter très haut, une heure de monter, chose dite, chose faite.

Arrivé au sommet, je me renseigne de nouveau, c'est tout droit me dit cette femme.

Je descend la bosse et quelques minutes plus tard je rentre dans un café pour me resituer. "Ce n'est pas par ici, en haut à droite"

Je remonte  de nouveau, têtu je tiens bon, et oui elle est la, la remorque, elle me suit.

En haut à droite, c'est à 10KM avec des hauts et des bas, centre commercial Auchan et un Dècathlon, ouf je suis sauvé !

L'horreur, il n'a pas la pièce et de toute façon le magasin ne répare pas.

Il y a un autre Dècathlon au centre commercial à Eculy, c'est pas à côté, et ils ont bien la pièce, 1H plus tard, enfin, me voilà devant le bon magasin.

Erreur, lui ne vend pas de vélo, c'est encore un autre à 100M à droite.

Ouf, c'est pas loin !

La réparation n'a duré que quelques minutes mais un max pour mon portefeuille.

A 16H30, il est trop tôt pour m'arrêter, je décide de traverser Lyon et d'aller le plus loin possible au sud.

J'étais à 90KM compteur, j'ai poussé jusqu'à 130KM, la pas moyen de trouver un camping.

Je me suis résigné à une Formule 1, je me douche et pars dîner, restaurant sympa, buffet à volonté, très alléchant, plat de résistance, buffet, dessert à volonté (glace, mousse et tout et tout).

En plus, boisson à volonté et tout et tout.

Aller je vais me regaler, hum, les bonnes glaces.

Bisous à vous, les bonnes glaces c'était pour moi.

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DIMANCHE 9 JUILLET 2006

Parti à 8H de Solaise, j'ai une pensée pour ceux de mon Club qui vont rouler sur les routes plates de notre région.

Je vais jusqu'à Vienne, tranquille, ensuite ça se corse un peu.

Dès le 15^e KM en direction de Beaurepère, des routes en lacets si longues, que je n'en vois pas la fin, je vais toucher les nuages.

Je ne sais pas combien de kilomètre ça monte mais je sais que 3H plus tard, j'entrevois la descente sur Beaurepère.

J'ai consommé beaucoup d'énergie, il me faut recharger.

Le premier resto me comblera, à 12H30 pause déjeuner.

Surprise, au détour d'un virage, un Zizou en botte de paille me salut.

A ma gauche le Vercors et devant la route qui monte toujours j'en ai plein les mollets.

Des chevaux broutent paisiblement et je les déranges à peine pour la photo.

A Vienne photo de la cariole pour Franck, puisqu'elle me suit toujours.

Quelques photos de rond-points à la Française, je suis dans la Drôme.

Arrivé à Romans sur Isère, je commence à chercher mon lit.

Par une erreur de parcours, je me retrouve à Bourg les Valence à 17H30.

C'est difficile, entre hôtel trop luxe et hôtel complet (même le Formule 1 du coin).

Ce n'est qu'à 20H30, qu'enfin, je trouve mon lit, 30KM à tourner en rond soit 150 KM au compteur.

Douche, pas de repas ce soir, une boisson et foot.

Bisous à vous tous.

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LUNDI 10 JUILLET 2006

Françoise à la gentille idée de me réveiller à 6H, de me passer Karine et Ryan qui me font de long discours à peine réveillé.

Je me lève et cherche à me préparer, dur, dur, je ne fais jamais rien tant que je n'ai pas déjeuné.

Mais hôtel oblige, je dois me laver, préparer mes affaires avant de quitter les lieux.

Je tourne, je vire et ça n'avance pas, 1H plus tard, je ne sais toujours pas ou j'en suis ! Je suis rasé, c'est sûr.

Le linge sale j'le met ou ! Dans mes sacs.

Ai-je mes papiers, oui, tout me semble prêt, et non, il reste dans la douche mon gel et mon gant.

Je descend déjeuner, encore bien copieux, 2 bols de café, tartines au miel, tartines à la confiture, tartines au beurre et croissants.

Me voilà reparti et chose incroyable,je ne me perd pas en traversant Valence.

Quelques photos de Valence et ça roule, même bien.

C'est une bonne journée qui commence, vent fort arrière, c'est bien vrai, je descend dans le sud et rien que d'y penser, ça passe mieux.

Fini la Drôme, maintenant je suis dans l'Ardèche.

Les gorges "c'est pas mon but".

Mon point de mire c'est Bagnole sur Cèze.

Tiens je connais, déjà bébé, j'y venais. J'vous raconte pas.

De l'eau, toujours de l'eau et le soleil qui me cuit, je mue, la veille, je n'ai pas mis de chaussettes je suis brulé à la cheville (j'en ai qu'une) je pense à mes potes brulés au Mont saint-Michel, ça fait mal.

Parfois les arbres me font un tunnel de verdure, l'ombre tant attendu.

Et oui, je vais vers le sud, trouver de l'ombre devient difficile.

Comment vivent-ils avec ce bruit infernal que font les cigales ou autres bestioles ? les arbres semblent chanter, Je les ai enregistré.

J'ai sur ce trajet joué à cache cache avec une voie ferrée, trois coups au dessus, un coup en dessous et à plusieurs reprises à niveau, barrières baissaient pour me couper mon élan.

Et les rond-points y'en a partout, des originaux mais aussi des tartes.

Enfin je suis à destination et à la recherche d'un hôtel.

Je passe devant l'office de tourisme, je stoppe, je traverse et la tout de suite, il me trouve un hôtel à 2 coups de pédale.

Je range le vélo et la remorque dans leur garage à côté d'une belle voiture, pourvu qu'il ne se trompe pas en repartant, s'il prenne le vélo, moi, je n'ai pas les clés de leur voiture.

La chambre que l'on me présente et trop haute, petite au 3^e étage.

Après leur avoir fait savoir que je suis handicapé, j'ai eu une immense chambre au 1^er étage avec une terasse.

C'est de cet endroit que je vous narre cette étape.

Je suis allé dîner dans un resto proposé par l'hôtel, pas de guignolet, pas de marsalat mais région oblige, un muscat qui sent bon le raisin.

Je n'ose pas et pourtant j'ai fait, redemander des pâtes, je les ai merci restorateur "Le Bain Marie" et en plus il est né au Maroc à Oujda.

Il est 21H30, je rentre à l'hôtel.

BISOUS à demain

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